Propriétaire : Fondation culture et Promotion, diocèse
d’Orléans.
Le bâtiment se compose d’une écurie et d’un immeuble
perpendiculaire le totu en très mauvais état Le propriétaire
soit le vendre Cet ensemble est sur une parcelel enclavée et ne
posse de ni évacuations d’eaux usées, ni accès d’eau potable, ni
accès au gaz.
Situées dans la basse-cour, les écuries formaient un ensemble de trois bâtiments juxtaposés contenant 74 stalles chacune pour abriter des ânes, des mules et des chevaux. Les ânes servaient aux personnels en charge de l’entretien du château pour porter l’eau, les pierres, la terre etc…, les mules servaient au transport sur plus longues distances pour les carrosses des femmes mais aussi pour les chariots transportant les meubles, la vaisselle, la tapisserie etc…, les chevaux étaient pour les gentilshommes d’armes et le Roi. Aujourd’hui, il reste une seule écurie sur les 3. La porte d’entrée est visible sur la façade du pignon ainsi que son oculus muré qui assurait la ventilation.
Propriétaire : SCI du château de Montargis
Restauration : trois vitraux, Jeanne d’Arc, Sainte Thérèse et
Saint Louis dans l’ordre d’urgence.
La chapelle, de style néo-gothique, est construite au cours de
l’année 1891. Les travaux furent menés, sous la direction de
l’architecte montargois, Ferdinand Brochon qui la termina en
1893.
Elle comporte une nef unique, sans transept, aboutissant sur une
abside à cinq pans. La lumière est diffusée par neuf ouvertures en
forme de lancette, fortement ébrasées vers l’intérieur, afin de
diffuser le plus de clarté possible, reprenant en cela une
technique, vieille de plus de neuf siècles. Les vitraux sont des
Lorin, maitres verriers en cette fin de XIXème siècle.
Les murs gouttereaux reposent, au sud, sur le nouveau mur élevé
dans les douves, et au nord, sur l’ancien mur d’enceinte du XIIe
siècle.
La nef est divisée en trois travées, marquées par des arcs brisés
reposant sur des culots ornés des classiques feuilles de chêne et
de glands, dans la tradition du décor gothique. Chaque travée
reçoit une voûte d’ogives quadripartites dont les arcs se
croisent.
L’entrée du chœur est marquée par deux murets qui reçoivent l’arc
triomphal brisé, décoré de moulures, dont le sommet est plus bas
que la voûte. L’accès à l’espace sacré est ainsi légèrement
rétréci afin de diriger naturellement le regard vers l’autel..
L’abside est composée de cinq pans dont trois sont percés d’une
ouverture ornée d’un vitrail. À chaque angle ainsi délimité, un
petit culot reçoit la tombée des arcs d’ogives qui délimitent une
voûte sexpartite.
Propriétaire : Fonds de dotation château royal de
Montargis
Malgré quelques dégradations dues à l’usure du temps, l’état de
conservation de cette cave est remarquable et il serait
souhaitable de mettre en valeur cet ensemble d’un grand intérêt
au point de vue archéologique et touristique. Des travaux sont
nécessaires à quatre endroits ainsi que la restauration de
l’escalier.
Les caves du Jardin du Roi construites par Raymond du Temple,
maçon du Roi Charles V, se trouvent sous la cour royale et
au-dessus se trouvait le jardin au centre duquel débouchait le
tube conique de ventilation des caves. Un travail de maçonnerie
très soigné rend ses caves dignes des pièces du château : croisées
d’ogive, clés de voute, arcs doubleaux et formerets. La voute est
faite de pierres taillées. Un escalier de pierre de 26 marches
permet d’accéder à ces caves formant une galerie de 15.70 mètre de
long et de 1m80 de large. De chaque côté de la galerie s’ouvrent 4
cellules d’inégales taille. Un puits d’aération cylindrique de 80
cm de diamètre et de 13 mètre de haut assure la ventilation avec
la porte d’entrée. La température l’hiver ne descend pas
au-dessous de 6 degré et l’été même caniculaire, la température ne
dépasse pas les 21°C, une humidité constante y règne.
Ces
caves servaient à la culture des légumes que l’on montait et
descendait tous les jours. Cette manière de cultiver permettait de
servir à la table du roi des légumes avant saison. Charles V avait
fait venir à grand frais de la cour de son cousin le roi de
Naples, des scientifiques et des ingénieurs agronomes pour qu’ils
adaptent au Nord de la Loire des légumes habitués au Sud; une
autre raison à ces caves. Charles V avait un prestigieux maitre
queue à son service qui opérait dans les cuisines de la Grande
Salle, Guillaume Tirel dit Taillevent, auteur du premier livre de
recettes du Moyen Age, « le viandier ».
Le poète français
François Villon (1431-1463)a immortalisé ce grand cuisinier par
deux vers de son Testament : « Si allé veoir en Taillevent Au
chapitre de fricassure. »
Propriétaire : Fonds de dotation château royal de
Montargis
Description de l’état : asez bien conservé ; les travaux
consisteront à revoir la ventilation de l’édifice et à dégager
en partie sa façade afin de laisser pénétrer le jour par les 8
meurtrières. Egalement deux départs d souterrains sont à
dégager.
Dom Guillaume Morin, grand prieur de l’abbaye de Ferrières, dans
son ouvrage sur l’Histoire du gâtinais, expose brièvement la
structure du château fort-palais de Montargis et décrit la
présence d’une enceinte intérieure fermant la cour du Gouvernement
et donnant dans la bassecour.
Cette enceinte de la cour du gouvernement a été arasée par
Philippe Ier d’Orléans, Monsieur, frère de Louis XIV. Une
casemate, enfouie sous les gravats et remblai, a survécu.
Il
subsiste une casemate est pourvue de 4 canonnières qui
permettaient à des soldats de tirer. Elle était située près de la
tour-porte de l’enceinte de cette cour et défendait son fossé. C
’est un abri quasi souterrain et vouté qui, au château royal de
Montargis, fait partie du chemin de ronde souterrain.
Propriétaire : Fondation Culture et Promotion
Description de l’état : des travaux effectués en 2015 ont permis
de stabiliser la lenttre dégradation. Actuellement le locataire
du site l’OEGC Saint-Louis empeche sciemment toutes visites
attitude qu’il convient de mettre sur la volonté de nuire aux
actions de protections des amis du patrimoine.
Les dessins de Jacques Androuet du Cerceau (1565) et les relevés et fouilles effectués aux 19ème et 20ème siècles montrent une église de type« italien » sur le modèle de la basilique de Ravenne, modèle basilical de l’époque carolingienne (carré, triangle et cercle). L’édifice est composé d’une église haute et d’une église basse(pénitents). Les murs extérieurs sont simples et l’intérieur est à trois nefs délimitées par deux fois six piliers et peints. L’église basse est dotée comme vraisemblablement l’église haute d’un arc triomphal typique du Xème siècle. Elle est orientée c’est-à-dire axée vers la Jérusalem Céleste. Elle fut arasée par Philippe d’Orléans vers 1692. Il ne reste que l’église basse partiellement mise à jour en 1923.
Propriétaire : Fondation Culture et Promotion
Description de l’état : la base de la tour est menacée.
Il
est urgent de procéder à l’arrêt de cette dégradation par la
reconstruction du mur de protection du tuf qui a été abattu en
1985…
Le gouvernement était composé de logements complétés d’un
scriptorium à l’époque où le roi se déplaçait avec son
administration. En 1910 ce qui restait de cet ensemble immobilier
a pris feu et a été totalement reconstruit par la propriétaire
pour en faire des bâtiments aptes à recevoir des appartements
modernes.
Seule la tour d’angle de Philippe II Auguste et les deux tours à
grains résistèrent au feu…ce ne fut pas le cas de la tour qui
assurait l’éclairage de ces trois tours laquelle a été noyée dans
la reconstruction de l’ensemble laissant seulement subsister un
vitrage à l’angle de la toiture.
Philippe d’Orléans recevant la seigneurie de Montargis et le duché
d’Orl2ans par lettres patentes de son frère le roi Louis XIV en
mars 1661 se livra par la suite à d’importants travaux au château
dont il fit une de ses résidences privilégiées au cours des dix
dernières années de sa vie modifiant très substantiellement
l’aspect de la 3eme demeure des rois de France, forteresse et
palais.
Comme il est de tradition, la cour royale, quand elle est occupée
par un Prince du Sang, doit être fermée. Il fait ériger une grille
d’accès à celle-ci gardée par deux guérites abritant des officiers
de la Garde.
Ces guérites survécurent aux démolitions du
château. L’une d’entre elles en très mauvais état fut en partie
démolie en 1910 et la seconde, en revanche, fut restaurée en 1923
et devint la propriété de l’association amicale des anciens élèves
de l’institution Saint-Louis. ce qui est toujours le cas.
Propriétaire : Ville de Montargis
Description de l’état : Péril imminent, absence d’entretien ,
effondrement prochain .
La ville de Montargis entend ne rien faire .
En cours de classement M-H
Élément unique en France de l’art castral du 12eme siècle, doté de
son escalier extérieur, élevée sur une base pyramidale, elle fait
partie de l’enseinte réalisée par Philippe II Auguste entre 1195
et 1198.
La barbacane est plus récente et a été arasée en partie sur ordre
de la Convention.
Il reste deux des quatre murs.
Propriétaire : Fondation Culture et promotion
Description de l’état : restauration effectuée en 2012 et donc
en très bon état.
Construite par Philippe II Auguste entre 1195 et 1198, il reste du
mur de l’enceinte castrale du château royal de Montargis que la
partie fasse à la ville. C’est un élément du patrimoine
architectural monumental de Montargis.
Cette partie du mur
d’enceinte a été entièrement restauré. Cependant contre ce mur il
reste une tour à relever (elle s’est effondrée en 1995) dont les
fouilles et les études permettent d’espérer cette restauration
dans les années à venir.
La restauration a permis la
revitalisation de l’histoire locale mais aussi nationale de cette
3ème demeure des rois de France.
Propriétaire : Ville de Montargis
La première restitution des jardins de Renée de France resultat
d’une collaboration Ville –Région. La seconde phase de la
restitution a été interrompue par le maire actuel de Montargis
M. Digeon dès sa prise de fonction. Il est de même des murs
Nord, Est et sud des jardins qui sont envahis par la végétation.
La volonté du maire de Montargis est de ne rien faire et
s’appuie sur la législation en ce domaine pour ne rien faire.
Renée de France (1510-1575), fille cadette de Louis XII et d’Anne de Bretagne, duchesse d’Este-Ferrare, confie à Jerome Teste, jardinier du roi, la réalisation de deux jardins formant une couronne concentrique autour du château royal de Montargis dont l’accès se faisait par deux portes monumentales. De 1612 à 2008 ces jardins sont loués, puis vendus séparément, puis deviennent un cimetière pour moitié de ceux-ci…et une partie du mur des jardins s’effondre en 1978 fautes d’entretien. En 2008 sous l’impulsion de Jean-Pierre Door, député-Maire de Montargis et de François Bonneau, Président de la Région Centre Val de Loire, une partie des jardins de la première couronne est restituée, la seconde couronne étant urbanisée. La dernière portion des jardins de la première couronne est prévue et financée ainsi que la restauration du mur des jardins. En 2018 l’actuel maire de Montargis annule ces dernières phases de la restitution des jardins Renaissance française et la restauration du mur.